En parcourant cette carte, en observant la décoration ou en écoutant la musique d’ambiance, on se rend compte que Tribeca n’est pas un restaurant comme les autres.
Tout comme ma trajectoire personnelle et professionnelle ne l’est pas non plus.
De la France, j’ai appris la technique précise et le respect du produit ; de mon expérience au Royaume-Uni et aux États-Unis, le regard contemporain et la volonté de rompre avec les conventions ; de la Chine, la sensibilité aux textures et l’absence de stridences ; du Teatro Real de Madrid, la discipline et la rigueur dans l’exécution.
Et de ma famille, l’amour le plus absolu pour la matière première.
C’est là que réside l’essence du meilleur plat. Et, bien sûr, de mon restaurant également.
Depuis que nous avons ouvert les portes de Tribeca en 2002, beaucoup de choses ont changé, mais la fidélité à soi-même demeure intacte.
Je cuisine avec honnêteté, sans artifices ni modes. Je cuisine avec du jazz classique, du rock progressif ou de la musique électronique. Avec l’aide de mon équipe, le regard tourné vers la tradition et l’innovation.
Avec des produits de saison. Et avec un objectif très clair : qu’à Tribeca, vous mangiez bien.
Je suis conscient qu’il est impossible de classer mon restaurant, tout comme il serait impossible de me classer moi-même.
C’est pourquoi, dans cette carte, vous pourrez trouver aussi bien des tripes que du caviar, du champagne que du mezcal ; ce que j’ai appris à Hong Kong ou à New York, et ce que je continue d’apprendre, chaque jour, ici même.
C’est ce que je suis. C’est Tribeca.